La donation est une arme anti-impôt redoutable. D’autant plus qu’elle est activable tout au long de l’année en faisant trois coups d’une pierre. Non seulement, vous réduisez le coût de votre IFI, les droits sur les successions, mais surtout l’impôt sur le revenu. Transmettre de votre vivant un patrimoine à ses proches présente un autre avantage, car cela vous évitera les querelles de famille après votre trépas. Cependant, l’idée est de ne pas totalement vous démunir en étant jeune, mais de bien choisir la donation.
La forme juridique de la donation
L’impôt et la donation sont deux choses qui vont souvent de pair et c’est à vous de choisir la forme qui vous convient le mieux. Il y a d’abord le présent d’usage qui est la forme la plus courante. Elle désigne les cadeaux que vous faisiez durant les jours de fête notamment les anniversaires ou Noël. Souvent, ces donations ne sont ni à déclarer ni à taxer ce qui vous exemptera d’impôts. Toutefois, le montant de cette forme de donation doit être proportionnel à votre fortune. Ensuite, il y a les sommes d’argent que les parents ou grands-parents peuvent transmettre à leurs enfants. Cette opération se fait sans avoir à s’acquitter d’impôts. Cependant, le donneur doit avoir tout au moins 80 ans et le receveur est supposé être majeur pour pouvoir jouir d’un tel privilège. Enfin, il y a la donation simple qui permet outre de donner de l’argent des biens immobiliers, un meuble, une voiture, etc. Il est renouvelable tous les 5 ans et n’engage aucun impôt.
La donation : la meilleure arme anti-impôt
Pour mettre en place le lien entre les impôts et la donation, vous devriez remplir un abattement de 31 865 euros avant de vous lancer sur une ligne directe de 100 000 euros. De cette manière, vous n’aurez plus besoin de payer un centime pour les impôts. Après, si vous voulez donner sans être démunir, la donation avec réserve usufruit. Cela signifie le fait de donner la nue-propriété du bien tout en conservant l’usufruit. C’est une technique très utilisée si vous prévoyez de donner un appartement ou un bien immobilier à vos proches. En outre, vous pouvez l’occuper ou le louer tout en le transmettant à votre enfant.
Les petites astuces à suivre
Faire appel à un notaire n’est pas indispensable, mais reste toutefois requis. Et pour cause, il est habilité à ajouter des clauses de retour à l’acte de donation. Cela suppose le fait de ne payer aucun impôt en plus de recevoir le bien à l’as où l’héritier précédant le donateur. D’ailleurs, il pourra y ajouter une clause d’inaliénabilité qui se traduit par le fait que l’héritier ne pourra céder le bien à autrui sans le consentement du donateur. Ainsi, votre bien sera sécurisé.